Les 10 premiers jours d'une mission

En mission, on ne dispose que de 10 à 15 jours* pour mettre en place un plan d'action.

C'est rapide.

Pourtant, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.

Alors au démarrage de chaque mission, ma première semaine est généralement consacrée aux rencontres.

Je rencontre tout le monde individuellement :

- mon N+1, non plus dans l'optique de recrutement mais dans une réunion de travail opérationnelle,

- mon équipe bien entendu,

- mais également mes collatéraux,

- toutes les parties prenantes du projet

Cet état des lieux à 360° est important pour plusieurs raisons :

Établir la confiance :

Ces rencontres sont d'abord des conversations pendant lesquelles on se parle et on fait connaissance tout simplement.

Compréhension globale :

C'est une immersion dans l'ambiance de mon nouvel écosystème qui me permet d'avoir une vue d'ensemble des rôles, des responsabilités, des dynamiques internes et de la perception de mon arrivée -et surtout du problème pour lequel j'arrive.

Clarification de l'objectif :

Même lorsque cela a été vu de façon très approfondie avec le dirigeant pendant la phase de pré-mission, cela reste souvent sa propre vision des choses. Ces regards multiples viennent compléter, moduler, ajuster l'état des lieux, et parfois de l'objectif de mission.

Cartographier la situation :

Dans ces conversations, je pose des questions très précises qui me permettent de comprendre les ressources, les expériences, les résistances, les enjeux et les attentes concrètes pour chacun des services.

Alors oui une semaine de "réunions" 🫨 surprend parfois mais c'est extrêmement précieux.

C'est un peu comme affûter son outil avant de commencer son travail.

Et cela me permet d'avoir rapidement les prémices du plan d'action.

Pour agir "juste" dès le démarrage.

(*) pour une mission de management de transition, selon le périmètre et l'enjeu.